L’expatriation professionnelle est une aventure passionnante qui nécessite une préparation minutieuse, dès la signature de votre contrat de travail. Dans notre précédent article, nous avons abordé la question de la rémunération. Cependant, il y a d’autres aspects essentiels à considérer pour une mobilité internationale réussie.
Une couverture santé complète pour une expatriation sans soucis
Une bonne couverture santé vous permettra d’accéder aux soins médicaux en France et à l’étranger, lorsque vous en aurez besoin. Le niveau de couverture et de remboursement dépendra de la compagnie d’assurance santé que vous choisirez et du contrat établi entre votre entreprise et cette compagnie. Avant votre départ, nous vous recommandons de vérifier les modalités de prise en charge et de remboursement afin d’éviter toute confusion lors de vos visites médicales pendant votre mission à l’étranger.
L’assistance rapatriement : un élément indispensable
En cas d’urgence médicale ou sanitaire, l’assistance rapatriement joue un rôle crucial pour garantir votre sécurité physique et mentale. La compagnie d’assistance évaluera la meilleure option pour vous, qu’il s’agisse d’un rapatriement en France ou dans un pays proche de votre lieu de mission, afin de bénéficier d’une prise en charge optimale (en cas d’urgence vitale ou d’évacuation sécuritaire, par exemple).
Prévoir sa retraite, même en expatriation
Plusieurs caisses et fonds, qu’ils soient privés ou publics, permettent de cotiser pour votre retraite. La Caisse des Français à l’Étranger (CFE) est l’une des plus connues par les Français expatriés.
Comme ce sujet est complexe, nous vous recommandons de consulter notre article dédié qui explique les différentes possibilités de cotisations retraite lorsqu’on travaille à l’étranger.
Ici nous vous informons simplement que certaines entreprises prennent directement en charge cette cotisation. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre employeur pour anticiper et renégocier si nécessaire votre contrat. En dernier recours, si votre employeur refuse de vous affilier, sachez que vous pouvez vous-même cotiser à l’organisme de votre choix.
Le chômage après une mission à l’international
Lorsque vous travaillez à l’international, vous ne cotisez pas automatiquement au Pôle emploi « classique ». Cependant, vous avez la possibilité de cotiser au « Pôle emploi International ». Il est important de noter que les conditions d’indemnisation diffèrent de celles en vigueur en France, notamment en ce qui concerne la durée minimale de travail requise pour prétendre à une indemnisation, ainsi que sa durée.
A titre d’exemple, en mars 2022, un expatrié affilié à titre facultatif et âgé de moins de 53 ans devait avoir cumulé 18 mois de travail à l’international au cours des 24 derniers mois pour bénéficier d’une indemnisation, pour une durée maximale de 18 mois.
L’affiliation au régime d’assurance chômage peut donc ne pas être pertinente si vous prévoyez de travailler quelques mois par an de manière discontinue.
Comme vous l’aurez compris, toutes ces cotisations ne sont pas obligatoires ou pertinentes en fonction de votre situation, mais elles jouent un rôle crucial dans le bon déroulement de votre séjour à l’étranger et votre sérénité pendant votre mission.
N’hésitez pas à visiter notre site internet pour découvrir l’ensemble de nos services et en apprendre davantage sur la manière dont nous pouvons rendre votre expatriation plus sereine.
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